Dossier compléments alimentaires : l'ortie, un légume oublié
Reléguée au plan de mauvaise herbe, l'ortie a pourtant bien des atouts pour la santé. Arrachée par les jardiniers, totalement oubliée en cuisine, l'ortie est pourtant une plante que l'on avait l'habitude de consommer régulièrement dans les campagnes il y a quelques centaines d'années. Elle possès de nombreuses propriétés médicinales : elle est diurétique et permet de lutter contre les calculs rénaux, la goutte, les rhumatismes.
L'ortie est l'un des végétaux les plus riches en fer et en chlorophyle. L'ortie est également riche en fibres, en zinc, en vitamines B, en sélénium et calcium. L'ortie est riche en protéines et possède 18 acides aminés différents. A elle seule, l'ortie est un concentré de nutriments, vitamines et minéraux essentiels pour l'organsime.
L'ortie permet de traiter de nombreuses affections : soigner les hémorragies, combattre la chute de cheveux ou les troubles de la prostate (en association avec le palmier nain), les rhumatismes, l'hypertension et l'eczema.
Comment utiliser l'ortie ?
Une fois blanchie ou séchée, le piquant de l'ortie est désactivé et l'ortie est prête à être cuisinée, comme un autre légume vert : en soupe, en tarte, dans une omelette ou un clafoutis, une poelée de légumes, en gratin. L'ortie peut être cuisine de mille façons et elle mériterait qu'on lui accorde une place plus importante dans notre alimentation. Le goût de l'ortie est doux et agréable et ressemble à celui des épinards.
On peut aussi faire sécher l'ortie (une fois sèche elle ne pique plus) et la garder dans une boite hermétique. Elle pourra être utilisée en tisane mais aussi être saupoudrée sur les salades. On peut aussi utiliser pour les tisanes de l'ortie fraiche, à éviter le soir de préférence car l'ortie est diurétique.
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